Succession Internationale

À l’ère de la mondialisation, une même personne peut être propriétaire de différents actifs de différents types dans plusieurs pays différents. Que ce soit le résultat de faire des affaires à l’international pour une raison ou une autre.
Quoi qu’il en soit, cela entraîne de nombreuses complexités juridiques, mais ce sur quoi nous pouvons nous concentrer en ce moment, c’est la question de l’héritage.

Héritage international

Dans le cas où les héritiers ont le droit à la succession d’un parent, en vertu d’un testament définitif écrit, ou simplement par la force de la loi, si la succession du défunt est séparée à l’est et à l’ouest dans différents États avec des contextes juridiques, des procédures et des exigences différentes documents.

Héritage international

Dans le cas de l’héritage international, l’un des principaux services fournis par le cabinet d’avocats ALZAYAT est d’aider à la collecte de la succession de partout dans le monde en un seul endroit. Dans le but de la partager enfin équitablement entre les héritiers légitimes.

Néanmoins, l’un des problèmes qui se posent dans le droit des successions en général, est le fait que parfois des parties de la succession sont en possession d’un tiers. Qui peut parfois être réticent et peu coopératif pour libérer la partie du patrimoine qu’il détient.

Cette question se trouve encore plus compliquée dans la sphère internationale, car la différence de tradition juridique ainsi que de lois et de règlements crée des conflits et des contradictions qui nécessitent des compétences et de la patience pour être résolus correctement.

Pratiquement, le tiers qui refuse de soumettre la succession est généralement une banque, qui nie peut-être l’existence d’un compte même du défunt ou l’admet mais complique à outrance les procédures en noyant les héritiers sous les papiers et en obtenant des apostilles, en légalisant les documents et les traductions, avec l’espoir qu’ils peuvent éventuellement abandonner.

De telles actions sont interdites par presque toutes les lois en vigueur, par exemple, en Égypte, de telles actions sont même considérées comme une infraction pénale. Cela peut conduire non seulement à libérer de force la succession détenue, mais aussi à payer une amende et même une peine d’emprisonnement dans certains cas.

Ce problème peut d’autre part être résolu par de simples négociations et médiations, ce qui nécessite des avocats et des négociateurs qualifiés qui comprennent la langue et la culture d’entités aussi vastes, retenant les successions à leurs héritiers légitimes.

En Égypte, le Code civil égyptien de 2015 contient dans le volume III les dispositions de la loi sur les successions (loi n° 77 de 1943) divisées en quatre parties.

Le contenu principal de ces sections est :
Dispositions générales du droit des successions
Héritage sans testament
Héritage par testament
Identifier et rendre compte du contenu de la succession après le décès de l’individu

Tous les ressortissants égyptiens, quelle que soit leur religion, sont liés par les lois égyptiennes, y compris le droit de la famille et toutes les lois sur le statut personnel basées sur les principes de la charia islamique. Par conséquent, les Égyptiens coptes et tous les Égyptiens non musulmans, en général, sont soumis à l’application des principes d’héritage de la charia islamique inscrits dans la loi plutôt qu’à leurs propres principes d’héritage fondés sur la foi.

Les articles 24 et 25 de la loi n° 1 de 2000 relative aux affaires personnelles stipulent les mesures à prendre à la suite du décès d’un individu, quelle que soit sa confession.

Article 24 de la loi n° 1 de 2000 sur les affaires personnelles :

Un héritier soumettant au Tribunal de la famille compétent une demande comportant les nom et prénoms du défunt, la date de son décès, le dernier domicile du défunt, les noms et prénoms de tous les héritiers et légataires légaux, l’acte de décès et une requête au tribunal pour délivrer un certificat d’héritage qui établit les héritiers légitimes et leurs parts respectives dans la succession du défunt ;

Une fois que tous les héritiers ont été avisés, une audience est tenue, au cours de laquelle deux témoins se présentent pour attester devant le tribunal qu’il n’y a pas d’héritiers autres que ceux mentionnés dans la demande présentée au tribunal et il peut ajouter des enquêtes administratives selon sa discrétion; dans le cas où l’un des héritiers ou légataires légaux a nié un testament valable et que le juge a vu qu’il s’agissait d’une question sérieuse, il doit renvoyer la demande au tribunal de première instance compétent pour décision ;

Par la suite, le juge délivre un certificat de succession constatant le décès et déterminant les ayants droit et leurs parts respectives.

Article 25 de la loi n° 1 de 2000 sur les affaires personnelles :

Le certificat d’hérédité délivré par le juge conformément aux dispositions de l’article précédent est considéré comme un argument valable pour prouver le décès, l’héritage et l’héritage sauf s’il en est autrement délivré.

Après une année de délibérations sur la modification de la loi sur l’héritage (loi n° 77 de 1943), le Parlement égyptien a adopté le 5 décembre une loi garantissant aux femmes leur droit légitime à recevoir leur héritage. Le parlement a approuvé la nouvelle loi après que le Cabinet, le Conseil national pour les femmes (NCW) et les associations civiles ont soumis plusieurs projets en janvier 2016, décembre 2016 et sept.

septembre 2017 respectivement, pour modifier la loi existante.

Aux termes de cet amendement, l’article 49 de la nouvelle loi stipule qu’un certain nombre de violations seraient considérées comme des infractions pénales ; ces violations comprennent le fait de priver intentionnellement les héritiers de leur héritage légitime.

Article 49 de la loi n° 219 de 2017 – Modification de la loi sur les successions (loi n° 77 de 1943)

Une peine d’au moins 6 mois de prison et/ou une amende allant de 20 000 à 100 000 LE (environ 1 119 à 5 595 $) pour quiconque prive intentionnellement les héritiers de leur héritage légitime. Ou cacher un document qui pourrait prouver le droit légal d’une personne à un héritage ou refuser de remettre ce document au cas où l’un des héritiers le lui demanderait.

En cas de récidive, l’amendement prévoit une peine d’au moins 1 an de prison.

Les infractions prévues au présent article peuvent être conciliées dans tous les cas où le procès est même après que le jugement est devenu définitif.

[…]

La réconciliation entraîne l’arrêt de la procédure pénale, même s’ils sont directement poursuivis. En outre, le ministère public ordonne la suspension de l’exécution de la peine si celle-ci a été conciliée au cours de son exécution et que la réconciliation n’a pas d’effet sur les droits de la personne affectée par le crime.

Cet amendement est conforme à l’article 11 de la Constitution égyptienne qui souligne la responsabilité de l’État de protéger les femmes contre toutes les formes de violence, et pas seulement les femmes, mais aussi tout être humain privé de ses droits à l’héritage.

Succession Internationale

Succession Internationale

Article 11 de la Constitution égyptienne

L’État assure la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels conformément aux dispositions de la présente Constitution.

D’autre part, les banques suisses sont connues pour être très sûres, ce qui se retourne parfois contre eux lorsque des héritiers réclament leur patrimoine en possession de la banque. Vous pouvez engager une action en justice contre une banque qui abuse de son pouvoir. Les conditions d’une telle action en justice sont qu’une personne qui estime qu’en tant qu’héritier légal ou nommé, elle a une meilleure réclamation que le possesseur actuel d’une succession ou d’une partie de celle-ci peut faire valoir sa réclamation en intentant une action en justice pour recouvrement de l’héritage. Ce qui donne lieu à divers effets juridiques, suivez nos publications suivantes pour obtenir plus d’informations

Lorsqu’un état est détenu par un tiers (banque) en Suisse, l’action en revendication intentée contre celui-ci a deux effets différents : Si la créance est accueillie, le possesseur doit abandonner l’héritage ou une partie de celui-ci au réclamant conformément aux aux règles de possession en droit suisse. En outre, le défendeur ne peut invoquer la possession adversative à l’égard des biens appartenant à la succession. Mais dans ce sujet, le temps presse, suivez nos publications suivantes pour obtenir plus d’informations

Agir contre une banque suisse qui abuse de son pouvoir en retenant la succession de son héritier légitime, se fait par une action en recouvrement de succession, dont la prescription en cas de prise contre un défendeur de bonne foi se prescrit par 1 an à compter de la date à laquelle le demandeur a appris que le bien était possédé par le défendeur et qu’il a un meilleur droit sur celui-ci, mais dans tous les cas 10 ans après le décès du défunt ou la date de la lecture du testament. Aussi, le délai de prescription du droit d’agir contre un défendeur de mauvaise foi est toujours de 30 ans, il est donc indispensable de prouver que la banque est de mauvaise foi et abuse dans l’usage de ses pouvoirs

Si la succession dont vous devez hériter est détenue par un tiers en Suisse, une banque par exemple, les articles 598, 599 et 600 du code civil suisse prévoient une action en justice dite « action en recouvrement de succession » qui est une action que les héritiers peuvent utiliser pour reprendre possession de tout bien de la succession lorsqu’il est en la possession d’un tiers.

Art. 598 Code civil suisse A. exigences

Une personne qui estime qu’en tant qu’héritier légal ou nommé, elle a un droit plus élevé que le possesseur actuel sur une succession ou une partie de celle-ci, peut faire valoir sa créance en intentant une action en recouvrement d’héritage.

Art. 599 B. Effets
Si la demande est accueillie, le possesseur doit abandonner le bien ou une partie de celui-ci au réclamant conformément aux règles de possession.
Le défendeur ne peut invoquer la possession adversative à l’égard des biens faisant partie de la succession.

Art. 600 C. Prescription

Le droit d’intenter une action en revendication contre un défendeur de bonne foi se prescrit par un an à compter de la date à laquelle le demandeur a appris que le bien était possédé par le défendeur et qu’il a un meilleur droit sur celui-ci, mais en tous les cas dix ans après le décès du défunt ou la date de lecture du testament.

Le délai de prescription du droit d’agir ag

, il est donc indispensable de prouver que

la banque est de mauvaise foi et abuse de ses pouvoirs

Si la succession dont vous devez hériter est détenue par un tiers en Suisse, une banque par exemple, les articles 598, 599 et 600 du code civil suisse prévoient une action en justice dite « action en recouvrement de succession » qui est une action que les héritiers peuvent utiliser pour reprendre possession de tout bien de la succession lorsqu’il est en la possession d’un tiers.